L'ordre et la morale. Ces valeurs et symboles que le Front national a accaparés depuis sa création, ont fait défaut hier selon Marine Le Pen. Il y a d'abord eu l'arrivée à l'aéroport. La manifestation contre sa venue, a empêché ses partisans de lui offrir un accueil digne d'une candidate à l'élection présidentielle.
Il y a eu après la "réception" organisée par Claude Hoarau, maire de Saint-Louis, lors de la visite de Marine Le Pen à un temple tamoul à Saint-Louis. "Un de nos sympathisants a été frappé. Il va porter plainte". Et, il y a enfin la charge du peloton mobile pour libérer le passage, une vraie mêlée avec les manifestants, pour qu'au moins une partie du cortège du Front national, puisse rejoindre le site du meeting. Les autres ont effectué le parcours à pied.
"Je ne veux pas croire un seul instant que cette centaine de personnes représente 800.000 Réunionnais. Ils ne sont qu'une centaine, car, c'était les mêmes à l'aéroport ce matin, au temple à Saint-Louis ce midi, et ce soir (ndlr : hier) ce sont les mêmes à la Pointe des châteaux à Saint-Leu", a ironisé Marine Le Pen qui contenait sa colère. Puis, elle l'a évacuée par petites doses.
"Claude Hoarau a fait verser des cailloux sur la chaussée. Il a aussi exigé des employés communaux d'être présents à sa manifestation. Je ne suis pas contre la manifestation c'est un droit. Pouvoir circuler librement est aussi un droit. J'avais demandé au directeur de cabinet du préfet de maintenir les manifestants à 300 m. Quand nous sommes arrivés, ils étaient devant la porte du temple".
Marine Le Pen a bien tenté de faire intervenir le préfet sur les incidents à la Pointe des Châteaux, "mais il n'a pas voulu prendre mon appel. Je suis députée européenne, conseillère régionale et candidate à l'élection présidentielle, j'estime avoir droit à un autre traitement. Ce préfet a été incapable d'assumer l'ordre. Nicolas Sarkozy est incapable d'assumer l'ordre. C'est là aussi, le problème de la France", a répété Marine Le Pen, présidente du Front national.
Sur la vidéo, Marine Le Pen détaille ses mesures pour l'Outre-mer. Un reportage de Maéva et Han-Low.
Il y a eu après la "réception" organisée par Claude Hoarau, maire de Saint-Louis, lors de la visite de Marine Le Pen à un temple tamoul à Saint-Louis. "Un de nos sympathisants a été frappé. Il va porter plainte". Et, il y a enfin la charge du peloton mobile pour libérer le passage, une vraie mêlée avec les manifestants, pour qu'au moins une partie du cortège du Front national, puisse rejoindre le site du meeting. Les autres ont effectué le parcours à pied.
"Je ne veux pas croire un seul instant que cette centaine de personnes représente 800.000 Réunionnais. Ils ne sont qu'une centaine, car, c'était les mêmes à l'aéroport ce matin, au temple à Saint-Louis ce midi, et ce soir (ndlr : hier) ce sont les mêmes à la Pointe des châteaux à Saint-Leu", a ironisé Marine Le Pen qui contenait sa colère. Puis, elle l'a évacuée par petites doses.
"Claude Hoarau a fait verser des cailloux sur la chaussée. Il a aussi exigé des employés communaux d'être présents à sa manifestation. Je ne suis pas contre la manifestation c'est un droit. Pouvoir circuler librement est aussi un droit. J'avais demandé au directeur de cabinet du préfet de maintenir les manifestants à 300 m. Quand nous sommes arrivés, ils étaient devant la porte du temple".
Marine Le Pen a bien tenté de faire intervenir le préfet sur les incidents à la Pointe des Châteaux, "mais il n'a pas voulu prendre mon appel. Je suis députée européenne, conseillère régionale et candidate à l'élection présidentielle, j'estime avoir droit à un autre traitement. Ce préfet a été incapable d'assumer l'ordre. Nicolas Sarkozy est incapable d'assumer l'ordre. C'est là aussi, le problème de la France", a répété Marine Le Pen, présidente du Front national.
Sur la vidéo, Marine Le Pen détaille ses mesures pour l'Outre-mer. Un reportage de Maéva et Han-Low.